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Cote R et incomplets

Mise à jour 11 novembre 2020

Voici les positions adoptées par l’AÉCS lors de l’Assemblée du 8 octobre 2020 et les démarches en cours.

Cote R

Considérant que la pandémie, avec son lot de complications, adaptations et imprévus, peut affecter énormément les étudiant·e·s et nuire à leur réussite scolaire;

Il est proposé que l’AÉCS milite en faveur de la suspension de la Cote R pour la session actuelle.

L’AÉCS réitère cette position (qui est similaire à celle du printemps 2020) auprès de toutes les instances du Cégep. Le Syndicat du personnel enseignant (SPECS-CSN) et la Direction des Études du Cégep affirment avoir eux aussi porté ce message lors de rencontre au niveau national. Cependant, il semble que ce sont les universités qui rechignent à modifier leurs critères d’admission.

Incomplets permanents

Considérant que la pandémie, avec son lot de complications, adaptations et imprévus, peut affecter énormément les étudiant·e·s et nuire à leur réussite scolaire:

Il est proposé que l’AÉCS milite auprès de la Direction pour reporter la date limite des incomplets permanents à deux semaines après la remise des notes finales de la session d’automne 2020.

L’AÉCS réitère cette position, mais il semble que la Direction ira dans le sens de la date limite du 23 décembre, pour des raisons de cohérence avec les autres établissements collégiaux (il y a une crainte de voir un nombre d’incomplets massif avoir un impact sur la cote R et donc, sur l’équité entre les étudiant·e·s collégiaux de l’ensemble du Québec), pour des raisons logistiques de disponibilité des API (aide pédagogiques individuels) et pour éviter de revoir la composition des groupes après le début des cours de la session d’hiver 2021. Par contre, les gens vivant des situations exceptionnelles pourront demander un incomplet permanent après la date butoir. Cette décision, ainsi que les formulaires et les consignes, seront officialisés à la Commission des études du vendredi 13 novembre 2020.

Toute personne vivant une situation pédagogique difficile est invitée à contacter son enseignant·e pour obtenir le soutien nécessaire (ou alors obtenir un accommodement ou une prolongation des délais – cela s’appelle un incomplet temporaire) et son API pour être accompagnée dans son choix et prendre un décision éclairée (impact sur le cheminement scolaire).

Si votre enseignant·e ne fait pas d’efforts pour vous soutenir, contactez-nous ou alors contactez la Direction de l’enseignement et des programmes, car des solutions existent et vous avez droit à une éducation de qualité.

Liste des Directions de l’enseignement par département (DEP)

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Lettre d’opinion – Techniques de graphisme

Lettre d’opinion – Techniques de Graphisme au Cégep de Sherbrooke
Reçue par l’AÉCS le 15 mars 2018

Voici une lettre que nous avons reçue aujourd’hui. Nous la publions dans son intégralité. Les opinions exprimées n’engagent que les signataires.

« L’éducation n’est pas un privilège dans le monde moderne. Elle est un droit et une nécessité. Lorsqu’on brime ce droit par l’obligation de matériel trop cher dès la première année alors qu’on est encore en plein questionnement, c’est de l’argent de trop dépensé dans une société aussi dispendieuse.

Obliger l’achat d’un Mac (note: référence à l’obligation d’achat d’un portable MacBookPro pour les futur.e.s étudiant.e.s en graphisme en 2018-2019) lance aussi comme message que l’éducation n’est plus question de talent, mais bien d’argent. Elle lance comme message qu’étudier nécessite d’être bien nantis pour y accéder. Alors que le programme de graphisme est contingenté, il augmente, en plus, la difficulté d’accessibilité en augmentant le budget que l’étudiant s’alloue pour le matériel scolaire qui est déjà assez lourd au niveau dépense puisqu’entre les matériaux d’art à acheter, les matériaux qui servent à la conception d’un projet ainsi que les impressions en quantité industrielle que l’on doit utiliser, ce sont toutes des ressources qui coutent très cher à long terme.

Quand tu te retrouves chez OmerDeSerres, tu te rends compte que ta technique coûte aussi cher voir même plus qu’une session en Sciences Humaines malgré les manuels à 100$. Je demande, en tant qu’étudiant.e.s en Technique de Graphisme, que mon programme soit et reste accessible à tous et toutes, qu’il encourage la persévérance, qu’il encourage l’inclusion de toutes les classes sociales et de tous les talents. Je désire en tant que personne affirmer mon droit d’étudier, mon droit à une certaine sécurité financière, mon droit d’avoir un niveau de vie viable. Je suis précarité. Je suis naif.ve. Je suis étudiant.e. Voici mes étiquettes que la société s’assure de me donner et de me faire vivre.

Mais c’est assez, je ne suis pas naif.ve. Je suis tanné.e d’être pauvre. Je suis avant tout un humain qui a des droits. J’exige aussi qu’on entende mon cri de désespoir de vouloir apprendre à vivre de ma passion. Arrêtez de m’enlever mes droits. Respectez moi puisque je suis une humaine qui brule de passion. »

Alexandra Dufresne, Troisième Année
Amélie Leclair, Deuxième Année
Brenda Peta, Deuxième Année
Gabrielle Camirand, Première Année
Gabrielle Pouliot, Deuxième Année
Samantha Cloutier-Dawson, Deuxième Année
Samuel Dubreuil, Première Année
Mina Fé Simard, Deuxième Année
Sophie Gauthier, Première Année
Kelly-Ann Gagnon, Deuxième Année

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Frais d’inscription au Cégep: rappels

La date limite pour payer vos frais d’inscription, pour les gens du dernier tour d’admission est le 12 août 2016! Sinon, des frais de retard s’appliquent.

On profite de ce message pour vous rappeler que ces frais ont subit des hausses: 15$ par session en mars 2015 (30$ par an), puis 30$ par session en mars 2016 (60$ par an).

Ils sont passés de 175,70$ à 220,70$ par session depuis 2014, soit une augmentation de 90$ par année. Bonne gratuité scolaire tout le monde!

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Austérité : idéologie néolibérale abrasive

Austérité : idéologie néolibérale abrasive

Dans le contexte actuel, il n’est plus possible de financer des sorties éducatives pour les enfants des CPE.

Dans le contexte actuel, il n’y a plus assez d’argent pour acheter de nouveaux livres pour les bibliothèques des écoles primaires.

Dans le contexte actuel, il n’y a plus d’autre option que d’intégrer les élèves en difficulté et handicapé.e.s dans les classes ordinaires.

Dans le contexte actuel, il est inévitable d’augmenter les frais d’inscription et les frais de stationnement pour les étudiantes et étudiants des cégeps.

Dans le contexte actuel, il devient inéluctable de fermer des lits dans les centres de réadaptation et de renvoyer directement chez elles les moins fragiles des personnes âgées.

Dans le contexte actuel, il est essentiel de subventionner à la hauteur d’un milliard une compagnie d’aéronautique pour assurer la relance économique en créant une poignée d’emplois.

Dans le contexte actuel, il est routinier qu’un organisme communautaire doive organiser une collecte de fonds d’urgence pour éviter de mettre à pied les quelques intervenant.e.s qu’il lui reste.

Dans le contexte actuel, il est impensable de conserver dans nos universités ces dizaines de programmes trop abstraits qui ne répondent pas aux besoins concrets des entreprises privées.

Dans le contexte actuel, il est indispensable d’augmenter le salaire des médecins pour les retenir au Québec.

Dans le contexte actuel, il devient nécessaire que des professeur.e.s de cégep sacrifient des journées de salaire pour maintenir la qualité des services à la communauté étudiante.

Dans le contexte actuel, le service de garde ne peut plus fonctionner sans doubler ses tarifs et il devient plus rentable pour plusieurs femmes de rester à la maison avec leurs enfants.

Dans le contexte actuel, il est normal de considérer comme superflues des campagnes de publicité pour promouvoir l’égalité des genres et la lutte contre l’homophobie.

Dans le contexte actuel, on paye plus pour avoir moins. Parce qu’il n’est plus possible de faire des coupures sans toucher directement la qualité des services publics, mais qu’il n’est plus possible d’augmenter les tarifs de ces services sans remettre en question leur accessibilité.

Le contexte demeure actuel depuis 2014. Il reste actuel même si le gouvernement parle d’une nouvelle période de prospérité, qu’il se félicite de ses « réinvestissements massifs ». Parce que la réinjection de 80 millions en éducation primaire et secondaire ne peut espérer effacer 417 millions de coupes.

Censé être temporaire, le contexte est actuel depuis plus de deux ans parce que la poursuite d’objectifs pointus comme l’élimination du déficit budgétaire et le remboursement de la dette ne peut se justifier en matière d’économie. Non seulement, l’état des finances publiques ne légitime pas la prise de mesures draconiennes, mais le désengagement de l’État dans le secteur public au profit du secteur privé ne constitue pas une mesure de relance économique viable : cela fait péricliter l’économie tout en aggravant les inégalités. Comme de fait, compressions après compressions, les cibles de croissance du PIB sont systématiquement manquées et l’économie stagne, parce que l’État abandonne son rôle de multiplicateur des richesses. « L’État ne crée pas d’emplois directs », dit-on en congédiant infirmières, enseignantes, orthopédagogues, éducatrices, psychologues, fonctionnaires.

Le contexte actuel demeurera actuel parce que la réingénierie de l’État se veut permanente. L’État est dit trop gros et inefficace et les services publics sont dits trop lourds pour le portefeuille des contribuables, particulièrement en temps de crise économique. La seule solution proposée est de réduire la taille de l’État en éliminant et en fusionnant des agences, des organismes, des commissions, des services. Tous les pouvoirs sont redirigés entre les mains des ministres, qui se retrouvent avec des monopoles de décision sans précédent. Cette concentration verticale favorise la stabilité au détriment de la démocratie, ce qui entérine la pérennité de l’austérité : une position idéologique qui ne peut fonctionner qu’en limitant les revendications des populations les plus vulnérables, les plus touchées par la « rigueur » budgétaire.

Dans le contexte actuel, il est essentiel de ne pas croire en cette nouvelle stabilité qu’on nous propose en enterrant les voix de ceux et celles qu’on refuse d’aider. Il est important d’analyser les choix budgétaires et de réaliser qu’ils ne sont ni justes ni objectifs. Surtout, il est capital de se souvenir que la démocratie ne se résume pas à un vote tous les quatre ans, mais en un constant questionnement du bienfondé des actions du gouvernement.

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40 ans de luttes étudiantes

Venez vivre l’histoire de l’Association étudiante du Cégep de Sherbrooke en 3D, en textes, en son et en images!

Cette rétrospective met en valeur des documents d’archive, des photos, des vidéos, des publications originales, des créations artistiques uniques de Frank Poule, Mathieu Phaneuf, David Goudreault, Noémie Fortin, Joëlle Crevaux, Kala Brese et plus encore.

JUSQU’AU 1er MARS 2016!
Au Centre de diffusion ArtFocus, coin King-Welington, Sherbrooke.

Horaire:

Mercredi: 11h00-19h00
Jeudi: 11h00-20h00
Vendredi: 11h00-19h00
Samedi:11h00-17h00