Attaques au droit de grève étudiant

25 Nov
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Nous désirons attirer l’attention de la communauté étudiante du Cégep de Sherbrooke sur les événements qui se déroulent à l’UQÀM.

Nous désirons également souligner les tentatives d’ingérence de la part de la Direction du Cégep de Sherbrooke dans les affaires étudiantes en marge du vote référendaire qui se teindra du 28 novembre au 1er décembre au Cégep de Sherbrooke.

Revenons d’abord sur ce qui se passe à l’UQAM: Des associations étudiantes de l’UQÀM, en particulier en sciences de l’éducation, ont été en grève pendant plusieurs semaines dans le but de régler une fois pour toute le sort de stagiaires non-rémunéré·e·s. Rappelons que depuis 2015, les étudiant·e·s stagiaires de plusieurs universités, dont celles de l’Université de Sherbrooke, tentent de faire reconnaître leur statut.

En réponse à ces mobilisation, le Conseil d’administration de l’UQÀM a décidé d’appliquer des sanctions à certaines personnes grévistes, et ce de manière unilatérale.

Publication du Regroupement des étudiant·e·s à la maitrise et au doctorat de l’Université de Sherbrooke

Voici un extrait d’un article du Journal de Montréal du 25 novembre pour vous permettre de comprendre l’enjeux:

« Ils revendiquaient alors un salaire et de meilleures conditions de stage. Le conflit a pris fin le 16 novembre, mais une décision du Conseil d’administration de l’UQÀM est venue remettre le feu aux poudres: les journées de stage qui ont été manquées en raison de la grève devront être reprises cet automne, plaçant plusieurs étudiants en situation d’abandon et les forçant possiblement à reprendre leur stage dans une session ultérieure. »

Ce qui se passe chez nous, au Cégep de Sherbrooke

Depuis quelques années, la Direction et le Conseil d’administration du Cégep de Sherbrooke refusent de considérer les revendications étudiantes concernant la non-reprise des journées de grève. Dernièrement, la Direction a fait savoir à l’AÉCS que, advenant que le vote de grève soumis au vote référendaire à venir soit positif, les journées de grèves seraient ajoutées au calendrier scolaire de l’hiver 2023 et ainsi, rallongeraient la prochaine session. La Direction désirait en informer la communauté étudiante, et ce avant même que le processus ne débute. Cette ingérence dans les affaires étudiantes fait écho à ce qui se passe à l’UQÀM et ailleurs au Québec. Le droit de grève étudiant est menacé.

Cette manière de procéder va également à l’encontre du règlement 15 du Cégep qui spécifie que les reprises ou mesures d’atténuation doivent être négociées.

Le Conseil exécutif de l’Association étudiante du Cégep de Sherbrooke, qui se réunira mardi prochain afin de discuter de scénarios possibles de reprise ou non des journées de grève, encourage ses membres à s’informer et à participer au processus démocratique qui débutera lundi.

25 Nov
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Nous désirons attirer l’attention de la communauté étudiante du Cégep de Sherbrooke sur les événements qui se déroulent à l’UQÀM.

Nous désirons également souligner les tentatives d’ingérence de la part de la Direction du Cégep de Sherbrooke dans les affaires étudiantes en marge du vote référendaire qui se teindra du 28 novembre au 1er décembre au Cégep de Sherbrooke.

Revenons d’abord sur ce qui se passe à l’UQAM : Des associations étudiantes de l’UQÀM, en particulier en sciences de l’éducation, ont été en grève pendant plusieurs semaines dans le but de régler une fois pour tout le sort de stagiaires non-rémunéré-e-s. Rappelons que depuis 2015, les étudiant-e-s stagiaires de plusieurs universités, dont celles de l’Université de Sherbrooke, tentent de faire reconnaître leur statut.

En réponse à ces mobilisations, le Conseil d’administration de l’UQÀM a décidé d’appliquer des sanctions à certaines personnes grévistes, et ce de manière unilatérale.

Publication du Regroupement des étudiant-e-s à la maitrise et au doctorat de l’Université de Sherbrooke

Voici un extrait d’un article du Journal de Montréal du 25 novembre pour vous permettre de comprendre l’enjeux :

« Ils revendiquaient alors un salaire et de meilleures conditions de stage. Le conflit a pris fin le 16 novembre, mais une décision du Conseil d’administration de l’UQÀM est venue remettre le feu aux poudres : les journées de stage qui ont été manquées en raison de la grève devront être reprises cet automne, plaçant plusieurs étudiants en situation d’abandon et les forçant possiblement à reprendre leur stage dans une session ultérieure. »

Ce qui se passe chez nous, au Cégep de Sherbrooke

Depuis quelques années, la Direction et le Conseil d’administration du Cégep de Sherbrooke refusent de considérer les revendications étudiantes concernant la non-reprise des journées de grève. Dernièrement, la Direction a fait savoir à l’AECS que, advenant que le vote de grève soumis au vote référendaire à venir soit positif, les journées de grèves seraient ajoutées au calendrier scolaire de l’hiver 2023 et ainsi, rallongeraient la prochaine session. La Direction désirait en informer la communauté étudiante, et ce avant même que le processus ne débute. Cette ingérence dans les affaires étudiantes fait écho à ce qui se passe à l’UQÀM et ailleurs au Québec. Le droit de grève étudiant est menacé.

Cette manière de procéder va également à l’encontre du règlement 15 du Cégep qui spécifie que les reprises ou mesures d’atténuation doivent être négociées .

Le Conseil exécutif de l’Association étudiante du Cégep de Sherbrooke, qui se réunira mardi prochain afin de discuter de scénarios possibles de reprise ou non des journées de grève, encourage ses membres à s’informer et à participer au processus démocratique qui débutera lundi.

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